Bonjour,
Je m'appelle Pierre Faverolle, j'ai 44 ans, déjà, marié et deux enfants. De formation technique (ingénieur), la lecture est un moyen indispensable pour oublier les soucis
professionnels, et passer à autre chose.
J'ai commencé à lire très tôt, puisque mon père m'a appris quand j'étais en maternelle, et que je l'embêtais quand il lisait Le Parisien qui était Libéré à l'époque. Mes premiers souvenirs de
romans policiers sont la série des Club des Cinq dont j'ai lu tous les livres. Ensuite, pêle-mêle, il y a Bob Morane, Agatha Christie que j'ai tous lus aussi. J'ai toujours eu la
volonté, quand j'attaquais un cycle de tout lire. J'ai aussi eu ma période Stephen King, Peter Straub et Clive Barker.
En première, j'ai eu une professeur qui m'a appris à choisir d'autres livres et à me faire une opinion de ce que je lisais. Elle a forgé mon esprit critique, mais aussi à chercher ce qui me
plaisait ou non. J'ai donc lu ce que l'école me demandait d'étudier mais aussi d'autres auteurs moins connus. J'ai donc abandonné le genre policier pour découvrir des auteurs comme Dos Passos,
Philippe Djian, Henri Miller, Richard Brautigan, Philip Roth ou Jean-Paul Dubois.
Dans les années 80, j'ai reçu une claque, une vraie. Le dahlia noir a été une révélation pour moi. Je venais de découvrir le roman noir. Ni roman policier, ni littérature classique, ni
roman psychologique, mais un savant mélange de tout ça avec cette vision noire et glauque de la société et de l'âme humaine. Puis ce furent J'étais Dora Soares de Robin Cook, Les
racines du mal de Maurice Dantec, Rage noire de Jim Thompson, et Brett Easton Ellis.
Petit à petit, j'ai lu de plus en plus de romans noirs ou de polars comme si cela devenait une drogue. J'y trouve chez les grands auteurs une ambiance, des personnages et une vision de la société
qui permettent de prendre du recul par rapport à la vie de tous les jours.
Avec Internet, le développement des blogs m'a permis d'étendre mon panel d'auteurs, de découvrir de nouveaux talents, mais aussi de ne plus lire que cela. À force de parcourir toutes ces pages,
qui sont aussi bien écrites et argumentées que celles que l'on peut lire sur les journaux, je me suis lancé dans cette aventure. En route pour l'aventure Black novel. Black novel, c'est la traduction littérale de roman noir. Au début, je pensais l'appeler Black blog, mais on risquait d'y
trouver certaines connotations ou incompréhensions.
Les articles traitent donc de polars et de romans noirs avec quelques thrillers. Et peut-être que je publierai des articles hors polar d'auteurs comme Djian, Dubois ou Philip Roth. J'envisageais
de publier un article par semaine, au début, mais maintenant, je suis plutôt à 2 articles par semaine. Je n'aime pas trop les défis et challenges mais après l'insistance de Catherine (que je remercie), je me suis dit que lire 5 livres en une année
pour moi qui en lit une soixantaine, ce ne serait pas trop dur.
Pour le défi 5 continents, mes choix sont donc :
Afrique : Janis Otsiemi avec La
vie est un sale boulot (Jigal)
Amérique du Nord : Joseph Finder avec
Sans laisser de trace (Albin Michel)
Amérique du Sud : Gabriel Trujillo
Muñoz avec Mezquite road (Les allusifs)
Asie : Keigo Higashino
avec La maison où je suis mort autrefois (Actes Sud)
Europe : Lorent Idir avec Un nageur en
plein ciel (Rivages Noir) + Orphelins de sang, de
Patrick Bard (Seuil)
Océanie : Mudrooroo avec Chat
sauvage en chute libre (Asphalte)
Pierre - Black novel
[La présentation du défi sur Black novel]