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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 06:10

RabelaisShanghai.jpg

Qui suis-je ?

Comme tous, le dernier à le savoir mais assurément un passionné de bouquins (plus spécifiquement de romans noirs), qui après beaucoup de détours dans la société du travail s'attelle à vivre d'une de ses passions. Redevenir humain, sociable, prendre le temps, marcher plutôt que courir, observer plutôt que voir, humer plutôt que sentir… Tels sont quelques-uns de mes leitmotiv.

J'apprends les villes par les intrigues qui les composent, par les écrivains qui les racontent. Le voyage reste alors une quête de lieux, de noms qui tous renvoient à une histoire. Quand cette histoire est écrite par un auteur de polar, remontent alors les effluves, les odeurs, les visions de ceux qui font la ville : ses habitants, ses citoyens, son atmosphère. Mes polars préférés renvoient outre à la mémoire des lieux à l'Histoire, aux enjeux politiques et à la psychologie de chacun de leurs personnages. Leurs descriptions procèdent de la géographie sociale et renvoie l'image de notre urbanité.

C'est au travers de ces écritures que j'accède à la géographie et c'est par la géographie que je souhaite parler d'écrivains.


Pour en savoir plus http://www.unpetitnoir.fr/blog/wordpress/ambitions/


Liste
Ramón Díaz Eterovic - L'obscure mémoire des armes - Métailié 2011 / Chili, Amérique du Sud

George Pelecanos - Soul Circus - Éditions de l'Olivier - Mai 2004 / États-Unis, Amérique du Nord

Moussa Konaté - L'empreinte du renard - Points 2005 / Mali, Afrique

Adrian Hyland - Le dernier rêve de la colombe diamant - 10/18 2008 / Australie, Océanie

Qiu Xiaolong - Les courants fourbes du lac Taï - Points 2011 / Chine, Asie

Arni Thorarinsson - Le septième fils - Métaillé noir 2010 / Islande, Europe


Pour en savoir plus... http://www.umapper.com/maps/view/id/95787/


Noirement vôtre,

Rabelais

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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 13:01

SilencePluie.jpgPour la clôture du défi littérature policière sur les cinq continents, j'ai choisi de lire ce roman pour le continent américain.

Le silence de la pluie, de Luiz Alfredo Garcia-Roza
Actes Sud, Babel noir, 2004, 304 pages,ISBN 978-2-7427-4939-3
Traduit du portugais (Brésil) par Vitalie Lemerre, Eliana Machado.

Quatrième de couverture
« Dans un quartier huppé de Rio de Janeiro, un jeune cadre dynamique grimpe dans sa berline, dépose son attaché-case sur le siège et tire quelques bouffées d'une cigarette. Un peu plus tard, son cadavre gît dans le véhicule, une balle logée dans la cervelle. L'inspecteur Espinosa assemble les pièces du puzzle : une coquette assurance-vie, une veuve trop jolie pour être honnête, un truand à la petite semaine, une secrétaire aventurière, un ex-flic reconverti dans les assurances. Plus qu'elle n'élucide le mystère de cette mort inconcevable, l'enquête nourrit l'intrigue et les événements s'enchaînent, jusqu'à un meurtre torride commis menottes aux poignets entre des draps froissés. Préférant traquer les bons livres plutôt que les malfrats, l'inspecteur Espinosa parcourt les rues de son enfance, médite face à la mer tant sur l'enquête que sur le cours de sa propre existence. Le policier, qui partage la rigueur éthique et esthétique de son lointain homonyme en se tenant à distance des passions de l'âme, a l'esprit d'un penseur et le cœur d'un romantique. Mais assez d'expérience pour savoir que les choses sont rarement ce qu'elles semblent être. »

Mon avis
Je suis ravie de cette découverte, j'ai reçu ce livre dans le cadre du bookcrossing. J'ai beaucoup aimé le personnage principal : l'inspecteur Espinosa et notamment sa passion pour les livres. De plus, ses réflexions sont assez pertinentes dans  l'enquête. Il s'interroge sur le pourquoi et le comment, il essaye de dénouer les fils et met en avant plusieurs éventualités. Le schéma du roman policier est très différent de l'habituel 'meurtre, enquête et résolution de l'enquête'. Les principes de l'enquête sont complètement bousculés dans ce roman c'est ce qui m'a plu : comment un suicide va engendrer des meurtres ? Le Brésil reste presque invisible dans l'intrigue, l'auteur a choisi de se focaliser sur l'enquête. Dans les derniers chapitres on devine qui est le meurtrier ; comme on le sait on espère qu'Espinosa le découvre le plus rapidement possible avant de se jeter dans la gueule du loup, ce qui rajoute du suspense à l'intrigue.

Il existe deux autres romans avec Espinosa, je pense les lire prochainement.

Quelques extraits
« Il y a des gens qui, lorsqu'ils rentrent chez eux, sont accueillis par leur femme, par leurs enfants ou par un chien joyeux qui remue la queue ; moi je suis accueilli par le répondeur. Je suis presque sûr qu'il pressent mon arrivée entend mes pas dans l'escalier reconnaît le bruit des clés et, comme il n'a pas de queue à remuer, il commence frénétiquement à clignoter. Et vu la façon dont il clignotait ce samedi après-midi, on aurait dit que le monde m'avait finalement découvert [...] Encore un samedi après-midi, des livres à mettre en ordre des petites répartitions à faire dans l'appartement, des promesses de ranger ce qui était inrangeable. »
« On a jamais vu, dans aucun film, au moment qui précède le dénouement de l'histoire, le héros rester assis chez lui, à regarder le plafond, à attendre patiemment que quelque chose se passe. »

Cette chronique de lecture est originellement parue le 17 novembre 2011 dans Lilas Violet, blog sur lequel vous pouvez lire d'autres articles d'Ashentie.

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 14:29

HommeInquiet.jpgL'homme inquiet, de Henning Mankell
La dernière enquête de Wallander
Seuil Policiers, 2010
Traduit du suédois par Anna Gibson

Quatrième de couverture : « Grand-père d'une petite Klara, Wallander a réalisé ses rêves : vivre à la campagne avec son chien. Après avoir évoqué avec le commissaire la guerre froide et une affaire de sous-marins russes dans les eaux territoriales suédoises, le beau-père de sa fille Linda, ancien officier de marine, disparaît, puis c'est le tour de la belle-mère. Soupçons d'espionnage. Au profit de la Russie ? Des États-Unis ? Parallèlement à la police de Stockholm et aux services secrets, Wallander mène sa dernière enquête. C'est alors qu'il amorce sa propre plongée en profondeur : les années écoulées et les femmes de sa vie défilent. Et la petite Klara devient son ultime balise. Au-delà de l'intrigue, la force et la beauté du roman résident dans le portrait riche et bouleversant de celui qui se dévoile ici sous la plume de son créateur, Henning Mankell. »

Mon avis
Ce roman est une grosse déception. J'ai failli abandonner la lecture à plusieurs reprises. J'attendais autre chose pour la conclusion des aventures de Wallander. L'auteur ne cesse de faire des retours au passé. On a l'impression qu'il cherche à remplir ses pages. La réapparition du personnage de Baiba m'a semblé grotesque. Comme par hasard, ce personnage que Kurt n'était pas censé revoir, revient en Suède pour un ultime au revoir. De plus, je n'apprécie pas particulièrement les thèmes sur la Guerre Froide et sur l'espionnage or ce sont les clés de ce roman. L'enquête policière est très secondaire dans cet opus. On assiste plus à une introspection du début à la fin du roman. Le dénouement de l'enquête est presque trop évident. J'ai perdu mon temps mais je souhaitais savoir comment se terminait la série Wallander. Même si c'est une déception, Henning Mankell reste l'un de mes auteurs favoris.

Cette chronique de lecture est originellement parue le 5 octobre 2011 dans Lilas Violet, blog sur lequel vous pouvez lire d'autres articles d'Ashentie.

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 15:55

PicDiableLe pic du diable, de Deon Meyer

Seuil Policiers, 2007

Traduit de l'anglais par Estelle Roudet

ISBN 978-2020885430

Quatrième de couverture : « Pour l'ex-combattant de la lutte anti-aparthied Thobela Mpayipheli, retrouver le pays après les années qu'il a passées en Europe est dur. Chômage, misère, perte de l'être cher, il a tout vécu. Mais il lui reste son fils adoptif, qu'il élève avec amour. Hélàs, cela aussi lui est enlevé. Douleur, colère, puis désir de vengeance chez quelqu'un qui sait tuer : Thobela se met à abattre tous ceux que la justice accuse de pédophilie. Les meurtres se succédant, la police du Cap confie le dossier à l'inspecteur Griessel. Alcoolique, il devra résoudre l'affaire si famille, travail et honneur, il ne veut pas perdre. Courageux, il fait ce qu'il faut et entre en relation avec Christine, une prostituée qui craint pour sa fillette. S'engage alors entre Mpayipeli, Griessel et Christine une poursuite où amour, espoir et déchéance se mêlent dans un récit d'une superbe construction. »

Le roman de Deon Meyer est un excellent roman policier. L'auteur a choisi d'entremêler trois histoires mais j'ai souvent perdu le fil de l'intrigue. Il est parfois difficile de replacer et de recontextualiser les éléments de chaque histoire même si au final tout se relie. Le pic du diable est un roman important de la série Griessel parce que c'est dans cet épisode que l'on comprend les causes de l'alcoolisme de l'inspecteur. L'auteur utilise beaucoup la psychologie dans son roman. D'une part, Griessel fait une véritable introspection en analysant ses actes passés et sa personnalité. D'autre part, il cherche à comprendre le fonctionnement mental du meurtrier dans son enquête. J'ai apprécié le parallèle entre ces deux psychologies. Le côté chasse à l'homme du roman m'a également plu. Thobela s'est investi d'une mission qu'il exécute froidement et jusqu'au bout. Quant au dénouement de l'intrigue, je l'ai trouvé un peu violent.

Cette chronique de lecture est originellement parue le 19 septembre 2011 dans Lilas Violet, blog sur lequel vous pouvez lire d'autres articles d'Ashentie.

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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 14:52

HameauPurs.jpgLe hameau des Purs est un thriller de Sonia Delzongle paru aux éditions Cogito le 27 janvier 2011 (380 pages, 18 €, ISBN 978-2-923865-29-4).

 

Je remercie Sonia Delzongle, les éditions Cogito et Interforum Montréal pour ce roman qui m'a fait passer un très bon moment de lecture.

 

Sonia Delzongle est née à Troyes le 28 août 1967 et vit à Lyon depuis 10 ans. Après des études de Langues et Lettres modernes, elle est en fait sortie diplômée des Beaux-Arts de Dijon (quelques-unes de ses œuvres sont visibles sur Sonia Blog'Art). Elle est journaliste free lance et romancière. Ses précédents romans sont La journée d'un sniper (2007) et Àtitre posthume (2009).

 

Audrey Grimaud est une jeune journaliste que son patron a envoyée dans un village perdu parce que plusieurs maisons ont été incendiées. Audrey connaît ce village, le Hameau des Purs, car ses grands-parents paternels, Abel et Ma (Gabrielle) Grimaud, y vivaient et, enfant, elle y passait ses vacances : c'était « un monde où l'on vivait sans électricité ni luxe ou mots superflus. » (page 23).

La maison des grands-parents, un peu à l'écart, a été épargnée par les flammes. Audrey n'y a pas remis les pieds depuis leur mort mais ça fait 12 ans qu'un tueur en série, surnommé L'Empailleur, sévit et elle l'a sûrement rencontré lorsqu'elle était enfant !

Audrey va donc raconter tout ce dont elle se rappelle à l'inspecteur en chef, Frank Tiberge.

La vie chez Abel et Ma : « On ne s'abandonnait pas à la moindre effusion au hameau. L'austérité régnait. Sur le mode de vie, la façon de se vêtir, de penser, d'aimer. » (page 81).

Leur fils unique, Feldonis, qui a quitté le hameau pour étudier le Droit, devenir avocat et épouser Hélène, une fille qui n'était pas du coin : il a d'ailleurs été exclu de la communauté et sa fille, Audrey n'était pas la bienvenue pour tout le monde.

Mais Audrey aimait quand même ces vacances, elle avait réussi à se faire un ami, Léman : il était un peu plus âgé qu'elle, et, orphelin depuis l'accident de voiture de ses parents et de sa petite sœur, il vivait avec sa grand-mère hors de la communauté et un corbeau qu'il avait soigné, Yersin. « Bientôt apparut la grille du cimetière, hérissée de pointes sombres. Je pensais que nous allions simplement le dépasser. Mais Léman poussa la porte en fer forgé et entra. J'eus un mouvement d'hésitation. – Alors, tu viens ? Ils vont pas te bouffer, les morts... [...]. Je le suivis, mal à l'aise. D'une certaine façon, ils nous dévorent les morts, de l'intérieur. » (pages 99-100).

« Un calme étrange l'envahit. Elle pensa à Léman. Sa force obscure. Tout ce qu'il lui avait appris sur les puissances de la nature, sur elle-même. Sur l'âme humaine. […]. » (page 282).

 

Comme je me suis inscrite il y a peu à un challenge Thriller, j'en profite pour y présenter Le hameau des Purs.

 

Au début, j'ai cru que ce roman se déroulait aux États-Unis avec une communauté genre Amish, mais non ça se passe en France pourtant pas évident de savoir où. Une seule fois, l'auteur parle d'Audrey qui allait en carriole au Chambon alors le Chambon sur Lignon en Haute-Loire (Auvergne) ? Je crois bien que oui parce qu'elle parle aussi de ce vent, la burle, qui souffle sur le sud-est du Massif Central.

Ce thriller n'est pas un roman où le héros fait le tour du monde pour qu'éclate une vérité tout en échappant à des ennemis internationaux, c'est un thriller « statique », psychologique, qui remue vraiment les neurones.

Un hameau, une communauté stricte, des souvenirs plus ou moins enfouis, des crimes horribles, le tréfonds de l'âme.

Les premières parties sont passionnantes : Audrey, qui mène son enquête avec Frank Tiberge puis avec Mathieu Bilic, un collègue envoyé en renfort par son patron, se souvient de la vie au hameau, des personnes appelées les Purs, des villageois qui se moquaient de ces gens bizarres vivant comme au siècle précédent, de ce qu'elle a appris auprès de sa grand-mère après avoir trouvé une photo d'enfants juifs cachés pendant la guerre, de ses relations avec Léman et d'autres personnes de la communauté, Isobel avait qui elle aurait voulu devenir amie, le vieil Hyppolite qui prenait sa défense, Bonnaventure qui voulait qu'elle parte définitivement, les autres qui acquiesçaient ou subissaient en silence...

La dernière partie est surprenante ! J'ai cru en perdre mon latin ! Mais je ne peux en dire plus ! Vous devrez lire ce roman pour savoir ! Ah, ça oui !

 

Cette chronique de lecture est originellement parue le 19 juillet 2011 dans La culture se partage (à lire aussi interview de Sonia Delzongle), blog sur lequel vous pouvez lire d'autres articles de Catherine.

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 15:53

Les policiers aiment lire des romans policiers : ça vous en bouche un coin ?

Découvrez le Prix de l'Embouchure créé à Toulouse en 2011 sur le même principe que le Prix du Quai des Orfèvres (créé, lui, en 1946 et décerné par la Préfecture de Police de Paris).

Pourquoi ce nom, Prix de l'Embouchure ? Parce que le commissariat de police est situé Boulevard de l'Embouchure tout simplement !

Neuf romans de littérature policière régionale (Midi-Pyrénées) parus en 2010 ont été sélectionnés par les policiers de l'Amicale qui les ont lus et en ont gardé quatre :

BourreauPuigcerda.jpg

Le bourreau de Puigcerdà

Daniel Hernandez

(Mare Nostrum)

Jenevousaimepas.jpg

Je ne vous aime pas

Éric Cherrière

(Le Cherche Midi)

SoupeTonkinoise.jpg

Soupe tonkinoise

Jan Thirion

(TME)

ToulouseVertigo.jpg

Toulouse vertigo

Marie-Christine Janton

(Les Nouveaux Auteurs)


Rendez-vous du 6 au 9 octobre 2011 au 3e Festival international des littératures noires et policières pour la remise de ce premier prix.

 

En attendant, si vous avez lu un de ces romans, n'hésitez pas à vous manifester en commentaire !

 

Sources

L'Amicale du Personnel de la Police de Haute-Garonne : http://appn31.org/spip/spip.php?article150 et http://appn31.org/spip/spip.php?article160

La Dépêche de Toulouse et sa région : http://www.ladepeche.fr/article/2011/07/06/1122672-polars-les-policiers-creent-leur-prix.html

Prix littéraires, le blog : http://blog.prix-litteraires.info/2011/07/selection-du-prix-de-lembouchure-2011.html

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 07:32

MortelleHotesseBonjour,
Merci de faire vivre la littérature en consacrant du temps à la lecture et en partageant vos avis.

Permettez-moi de vous présenter mon dernier polar.

Cordiales salutations,

BP


Mortelle hôtesse, de Bernard Pasobrola

La Vie du Rail, collection Rail noir, 31 mars 2011, 320 pages, 15 €, ISBN 978-2918758273

 

Des passagers décèdent de mort pas tout à fait « naturelle » à bord du TGV Paris-Londres. Un homme est kidnappé dans une clinique de thérapie génique près de Genève. Un virus inconnu cause une épidémie de cécité à Anvers. Les militantes d'une ONG lancent une campagne de presse qui s'achève par une sanglante tuerie dans un hôtel de Londres.

 

Quelqu'un découvre qu'il existe un lien entre cette série d'événements. Il se nomme Richard Meyer. Il est agent de renseignement pour le compte d'une officine privée et sa mission consiste à retrouver Humbert Katz, un patient dont on a perdu la trace quelques mois plus tôt.


Prise dans le tourbillon d'une guerre sans merci entre sociétés transnationales, son enquête se transforme en un périple forcené à travers l'Europe au sein d'un univers dont le burlesque apparent a du mal à dissimuler l'impitoyable violence.

 

On retrouve dans ce roman à l'architecture maîtrisée et à l'humour caustique plusieurs personnages de L'hypothèse de Katz du même auteur paru initialement aux éditions Denoël.

 

 

« Bernard Pasobrola, nous offre avec cette Mortelle hôtesse, un thriller médical impitoyable et nerveux comme son écriture, haletant comme les tourbillons secrets du sanglant conflit économique qu'il décrit. »

Luis Alfredo, Rayon Polar, 6 mai 2011

 

« Un bon roman divertissant pour un bon moment de lecture [...] Ce roman est une bonne surprise. »

Pierre Faverolle, Black Novel, 8 mai 2011

 

« J'admire toujours la virtuosité avec laquelle les auteurs de romans noirs bâtissent une intrigue, entre-croisent des thèmes qui semblent à des lieux les uns des autres et qui finissent par se rejoindre pour la plus grande satisfaction du lecteur. [...] Le danger dénoncé de ces laboratoires qui n'ont de cesse que d'augmenter leurs profits et sont prêts à fomenter des épidémies (ou des craintes d'épidémie) pour mieux vendre leurs antidotes et gagner ainsi sur tous les tableaux est loin d'être imaginaire. Les amateurs apprécieront. »

Patrick Rödel, Mediapart, 13 mai 2011

 

« Au fur et à mesure que le voyage littéraire se poursuivait mon esprit trépidait au rythme des roues, m'arrêtant à quelques gares afin de laisser reposer la motrice neuronale. Puis je repartais pressé d'arriver au terme du voyage. Et cette arrivée fut un éblouissement, un concert, non de chevaux-vapeurs mais de vaches en folie, une scène très visuelle dans un déchaînement désordonné et bruyant... »

Paul Maugendre, Mystère jazz, 18 mai 2011

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 17:19

SaveursAssassines.jpgSaveurs assassines, de Kalpana Swaminathan
Le Cherche Midi, mars 2007, 334 pages, ISBN 978-2-749109541
Traduit de l'anglais (Inde) par Edith Ochs

J'avais opté au départ pour La chanson du jardinier, mais c'était sans savoir que c'était le 2e volume de la série des enquêtes de Miss Lalli, or comme j'aime faire les choses dans l'ordre, surtout pour découvrir une série, j'ai finalement choisi ce titre.

L'auteure
Kalpana Swaminathan est médecin. Elle vit à Bombay. Saveurs assassines, son premier livre publié en France, inaugure une série de cinq romans policiers.

Un polar divertissant à la sauce indienne, et avec de l'humour, ce qui ne gâche rien.

Je m'attendais à une version indienne des Dix petits nègres d'Agatha Christie (décidément la reine du crime en inspire beaucoup), une version originale intégrant en plus des aspects gastronomiques de la cuisine indienne, ce qui n'était pas pour me déplaire vu que : 1) j'aime assez les polars façon Cluedo, où l'on enquête à la même vitesse et avec tous les éléments que les protagonistes, et 2) je suis très gourmande et les descriptions de mets m'inspirent et titillent mon imagination.

J'ai été d'emblée conquise par la voix de la narratrice, nièce de notre Miss Marple indienne, alias Miss Lalli, et de son sens de l'auto-dérision. Les premières pages décrivant le contexte de sa vie et les activités de sa tante m'ont énormément divertie et amusée. Les personnages et situations décrites sont savoureux, ceci jusqu'à ce que l'on en arrive enfin au lieu du crime, dans une luxueuse villa de Bombay qui rassemble, pour un week-end, quelques personnalités en vue, ainsi que la narratrice et Miss Lali. On s'y détend, tout comme les convives, guettant déjà tout ce qui clocherait dans leurs comportements et paroles.

Et puis, au bout d'un moment, j'ai commencé à me demander quand est-ce qu'on allait en venir aux faits, c'est-à-dire, à notre intrigue policière à proprement parler. Car arrivé à la moitié du livre, toujours pas de crime en vue, et donc pas d'enquête ! Nos convives mangent, boivent, discutent, dansent, dorment et râlent pendant plusieurs chapitres, mais pas de meurtre à l'horizon. Du coup j'ai commencé à trouvé le temps un peu longuet et à m'ennuyer un peu des personnages et de leurs activités.

Ce n'est que quasi au dernier tiers du livre qu'on découvre enfin un corps (aaaah yes un meurtre ! Youhou ! Enfin !) et l'enquête est résolue par Miss Lalli avec une facilité déconcertante en quelques pages et interrogatoires de rigueur.

C'est l'aspect du roman qui m'a semblé le moins réussi et convaincant, l'intrigue policière en elle-même, d'autant plus que j'avais déjà découvert l'identité de l'assassin avant la découverte du meurtre (ce qui est assez fort pour quelqu'un comme moi qui n'y voit que du feu habituellement). Je le dois, non pas à ma grande perspicacité (hélas), mais au fait que l'auteure exploite du déjà-vu, un indice gros comme le nez au milieu de la figure... Mais peut-être aussi commencé-je à être plus rôdée, habituée aux intrigues policières.

J'ai vu ce livre, du coup, surtout comme roman prétexte à un hommage à la gastronomie indienne et un peu à la reine du crime, bien que pour l'auteure, ce soit plus un roman « inspiré par les nombreux hommes et femmes dépossédées qui ont reconstruit leur vie  sur les trottoirs de notre ville hospitalière, Bombay, dans les décennies qui ont suivi la libération du Bangladesh. Leurs histoires faites d'un courage et d'une force d'âme exemplaires ont peu à voir avec ce récit, mais j'ai emprunté une partie de leur insatiable appétit pour la vie. » (tiré des remerciements de l'auteure en fin de livre). 

Le glossaire reflète bien la diversité des langues du mélange culturel de Bombay. L'anglais des romans de l'auteure, dixit la préface, est enrichi de nombreux mots et expressions appartenant aux diverses langues de ses habitants, venus des quatre coins du sous-continent indien (tamoul, ourdou, bengali, marathe, télougou et le gujerati, en plus de l'hindi).

Bon, je continuerai probablement la série à l'occasion, car j'aime assez l'univers de l'auteure, la plongée dans la culture de Bombay (pour ça, rien à dire, on est bien servi et c'est intéressant) mais je serai prévenue pour le côté policier assez léger.

Cette chronique de lecture est originellement parue le 12 mai 2011 dans Lecture sans frontière, blog sur lequel vous pouvez lire d'autres articles d'A Girl from Earth.

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 17:12

MaitreFengshuiNord.jpgLe maître de fengshui perd le nord, de Nury Vittachi
Philippe Picquier, 2004, 349 pages, ISBN 978-2-877307222
Traduit de l'anglais (Hong Kong) par Julie Sibony.

Nury Vittachi est né au Sri Lanka mais il vit depuis 1987 à Hong Kong. Il est à la fois écrivain, professeur, journaliste, spécialiste du fengshui et fondateur d'un festival international de littérature.

Quatrième de couverture : « Mourir est très mauvais pour le fengshui. C'est pourquoi C.F. Wong, digne maître de fengshui exerçant à Singapour, se trouve amené à résoudre quelques énigmes criminelles comme l'apparition intempestive d'un fantôme dans un cabinet dentaire, ou la disparition d'une jeune Chinoise promise à une mort inévitable et prochaine. Ici, il est confronté à une histoire très compliquée, qu'il va s'efforcer de dénouer avec l'aide de sa pétillante stagiaire, Joyce McQuinnie, une Anglo-Australienne plus préoccupée par ses soirées en boîte de nuit que par les enseignements de la géomancie traditionnelle chinoise. Le duo Wong-Joyce illustre avec malice les antagonismes spectaculaires de ce Singapour cosmopolite, où l'on peut à la fois vivre complètement à la chinoise sans parler un seul mot d'anglais, ou au contraire à l'occidentale sans comprendre un mot de malais. Tous deux passent leur temps à se chamailler sur ce qu'ils vont manger au petit-déjeuner, mais la richesse de leur rencontre vient du fait qu'ils finissent par pénétrer l'univers de l'autre. Grâce à cela, ils parviendront à résoudre tous les mystères - même si cela doit les mener jusqu'en Australie, un endroit qui incarne le pire des cauchemars pour un maître de fengshui ! ».

Ce roman policier est très original. Je ne m'attendais pas du tout à cela. Nous ne sommes pas du tout dans le schéma habituel d'un meurtre et d'une enquête. Il y a plusieurs affaires, les histoires se recoupent et les méthodes utilisées pour résoudre les faits sont quelques peu hors du commun. L'auteur fait 'cohabiter' une Australienne et un Chinois, leurs relations ne peuvent être qu'explosives. L'humour du roman se base sur l'incompréhension culturelle entre le maître de fengshui et sa stagiaire occidentale. J'ai laissé de côté les passages consacrés à la rédaction des sagesses orientales de C. Wong parce que j'ai trouvé cela pesant. Ce livre est une découverte, j'ai passé un bon moment même si les situations semblent parfois irréalistes, je n'hésiterai pas à relire cet auteur à l'avenir.

Cette chronique de lecture est originellement parue le 5 mai 2011 dans Lilas Violet, blog sur lequel vous pouvez lire d'autres articles d'Ashentie.

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 17:08

Les éditions Calmann-Lévy et Robert Pépin présentent une nouvelle collection de romans policiers :

« la griffe d'une collection noire ».

Plus d'infos sur le site Robert Pépin présente....

 

C'est qui Robert Pépin ?

Traducteur, découvreur d'auteurs et directeur de la nouvelle collection.

Plus d'infos sur Robert Pépin, le noir en lumière : le mot du directeur de collection.

 

Et alors, ces auteurs ?

Pavel Astakhov avec Un maire en sursis (juin 2011)

Alex Berenson avec Un homme de silence (mai 2011)

Lawrence Block avec Entre deux verres (mars 2011)

Michael Koryta avec La rivière perdue (mars 2011)

T. Jefferson Parker avec Signé : Allison Murrieta (mars 2011)

Craig Russell avec Lennox (avril 2011)

Roger Smith avec Mélanges de sangs (mars 2011)

Martin Cruz Smith avec Moscou, cour des miracles (mai 2011)

 

Du beau monde, déjà !

 

Et c'est tout ?

Non, il y a un concours pour gagner des « polars de haut vol » jusqu'au 31 mai (cliquez sur le bandeau ci-dessous).

RobertPepinConcours.jpg

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