L'homme inquiet, de Henning Mankell
La dernière enquête de Wallander
Seuil Policiers, 2010
Traduit du suédois par Anna Gibson
Quatrième de couverture : « Grand-père d'une petite Klara, Wallander a réalisé ses rêves : vivre à la campagne avec
son chien. Après avoir évoqué avec le commissaire la guerre froide et une affaire de sous-marins russes dans les eaux territoriales suédoises, le beau-père de sa fille Linda, ancien officier de
marine, disparaît, puis c'est le tour de la belle-mère. Soupçons d'espionnage. Au profit de la Russie ? Des États-Unis ? Parallèlement à la police de Stockholm et aux services secrets, Wallander
mène sa dernière enquête. C'est alors qu'il amorce sa propre plongée en profondeur : les années écoulées et les femmes de sa vie défilent. Et la petite Klara devient son ultime balise.
Au-delà de l'intrigue, la force et la beauté du roman résident dans le portrait riche et bouleversant de celui qui se dévoile ici sous la plume de son créateur, Henning Mankell. »
Mon avis
Ce roman est une grosse déception. J'ai failli abandonner la lecture à plusieurs reprises. J'attendais autre chose
pour la conclusion des aventures de Wallander. L'auteur ne cesse de faire des retours au passé. On a l'impression qu'il cherche à remplir ses pages. La réapparition du personnage de Baiba m'a
semblé grotesque. Comme par hasard, ce personnage que Kurt n'était pas censé revoir, revient en Suède pour un ultime au revoir. De plus, je n'apprécie pas particulièrement les thèmes sur la
Guerre Froide et sur l'espionnage or ce sont les clés de ce roman. L'enquête policière est très secondaire dans cet opus. On assiste plus à une introspection du début à la fin du roman. Le
dénouement de l'enquête est presque trop évident. J'ai perdu mon temps mais je souhaitais savoir comment se terminait la série Wallander. Même si c'est une déception, Henning Mankell reste l'un
de mes auteurs favoris.
Cette chronique de lecture est originellement parue le 5 octobre 2011 dans Lilas Violet, blog sur lequel vous pouvez lire d'autres articles d'Ashentie.