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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 14:29

HommeInquiet.jpgL'homme inquiet, de Henning Mankell
La dernière enquête de Wallander
Seuil Policiers, 2010
Traduit du suédois par Anna Gibson

Quatrième de couverture : « Grand-père d'une petite Klara, Wallander a réalisé ses rêves : vivre à la campagne avec son chien. Après avoir évoqué avec le commissaire la guerre froide et une affaire de sous-marins russes dans les eaux territoriales suédoises, le beau-père de sa fille Linda, ancien officier de marine, disparaît, puis c'est le tour de la belle-mère. Soupçons d'espionnage. Au profit de la Russie ? Des États-Unis ? Parallèlement à la police de Stockholm et aux services secrets, Wallander mène sa dernière enquête. C'est alors qu'il amorce sa propre plongée en profondeur : les années écoulées et les femmes de sa vie défilent. Et la petite Klara devient son ultime balise. Au-delà de l'intrigue, la force et la beauté du roman résident dans le portrait riche et bouleversant de celui qui se dévoile ici sous la plume de son créateur, Henning Mankell. »

Mon avis
Ce roman est une grosse déception. J'ai failli abandonner la lecture à plusieurs reprises. J'attendais autre chose pour la conclusion des aventures de Wallander. L'auteur ne cesse de faire des retours au passé. On a l'impression qu'il cherche à remplir ses pages. La réapparition du personnage de Baiba m'a semblé grotesque. Comme par hasard, ce personnage que Kurt n'était pas censé revoir, revient en Suède pour un ultime au revoir. De plus, je n'apprécie pas particulièrement les thèmes sur la Guerre Froide et sur l'espionnage or ce sont les clés de ce roman. L'enquête policière est très secondaire dans cet opus. On assiste plus à une introspection du début à la fin du roman. Le dénouement de l'enquête est presque trop évident. J'ai perdu mon temps mais je souhaitais savoir comment se terminait la série Wallander. Même si c'est une déception, Henning Mankell reste l'un de mes auteurs favoris.

Cette chronique de lecture est originellement parue le 5 octobre 2011 dans Lilas Violet, blog sur lequel vous pouvez lire d'autres articles d'Ashentie.

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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 14:52

HameauPurs.jpgLe hameau des Purs est un thriller de Sonia Delzongle paru aux éditions Cogito le 27 janvier 2011 (380 pages, 18 €, ISBN 978-2-923865-29-4).

 

Je remercie Sonia Delzongle, les éditions Cogito et Interforum Montréal pour ce roman qui m'a fait passer un très bon moment de lecture.

 

Sonia Delzongle est née à Troyes le 28 août 1967 et vit à Lyon depuis 10 ans. Après des études de Langues et Lettres modernes, elle est en fait sortie diplômée des Beaux-Arts de Dijon (quelques-unes de ses œuvres sont visibles sur Sonia Blog'Art). Elle est journaliste free lance et romancière. Ses précédents romans sont La journée d'un sniper (2007) et Àtitre posthume (2009).

 

Audrey Grimaud est une jeune journaliste que son patron a envoyée dans un village perdu parce que plusieurs maisons ont été incendiées. Audrey connaît ce village, le Hameau des Purs, car ses grands-parents paternels, Abel et Ma (Gabrielle) Grimaud, y vivaient et, enfant, elle y passait ses vacances : c'était « un monde où l'on vivait sans électricité ni luxe ou mots superflus. » (page 23).

La maison des grands-parents, un peu à l'écart, a été épargnée par les flammes. Audrey n'y a pas remis les pieds depuis leur mort mais ça fait 12 ans qu'un tueur en série, surnommé L'Empailleur, sévit et elle l'a sûrement rencontré lorsqu'elle était enfant !

Audrey va donc raconter tout ce dont elle se rappelle à l'inspecteur en chef, Frank Tiberge.

La vie chez Abel et Ma : « On ne s'abandonnait pas à la moindre effusion au hameau. L'austérité régnait. Sur le mode de vie, la façon de se vêtir, de penser, d'aimer. » (page 81).

Leur fils unique, Feldonis, qui a quitté le hameau pour étudier le Droit, devenir avocat et épouser Hélène, une fille qui n'était pas du coin : il a d'ailleurs été exclu de la communauté et sa fille, Audrey n'était pas la bienvenue pour tout le monde.

Mais Audrey aimait quand même ces vacances, elle avait réussi à se faire un ami, Léman : il était un peu plus âgé qu'elle, et, orphelin depuis l'accident de voiture de ses parents et de sa petite sœur, il vivait avec sa grand-mère hors de la communauté et un corbeau qu'il avait soigné, Yersin. « Bientôt apparut la grille du cimetière, hérissée de pointes sombres. Je pensais que nous allions simplement le dépasser. Mais Léman poussa la porte en fer forgé et entra. J'eus un mouvement d'hésitation. – Alors, tu viens ? Ils vont pas te bouffer, les morts... [...]. Je le suivis, mal à l'aise. D'une certaine façon, ils nous dévorent les morts, de l'intérieur. » (pages 99-100).

« Un calme étrange l'envahit. Elle pensa à Léman. Sa force obscure. Tout ce qu'il lui avait appris sur les puissances de la nature, sur elle-même. Sur l'âme humaine. […]. » (page 282).

 

Comme je me suis inscrite il y a peu à un challenge Thriller, j'en profite pour y présenter Le hameau des Purs.

 

Au début, j'ai cru que ce roman se déroulait aux États-Unis avec une communauté genre Amish, mais non ça se passe en France pourtant pas évident de savoir où. Une seule fois, l'auteur parle d'Audrey qui allait en carriole au Chambon alors le Chambon sur Lignon en Haute-Loire (Auvergne) ? Je crois bien que oui parce qu'elle parle aussi de ce vent, la burle, qui souffle sur le sud-est du Massif Central.

Ce thriller n'est pas un roman où le héros fait le tour du monde pour qu'éclate une vérité tout en échappant à des ennemis internationaux, c'est un thriller « statique », psychologique, qui remue vraiment les neurones.

Un hameau, une communauté stricte, des souvenirs plus ou moins enfouis, des crimes horribles, le tréfonds de l'âme.

Les premières parties sont passionnantes : Audrey, qui mène son enquête avec Frank Tiberge puis avec Mathieu Bilic, un collègue envoyé en renfort par son patron, se souvient de la vie au hameau, des personnes appelées les Purs, des villageois qui se moquaient de ces gens bizarres vivant comme au siècle précédent, de ce qu'elle a appris auprès de sa grand-mère après avoir trouvé une photo d'enfants juifs cachés pendant la guerre, de ses relations avec Léman et d'autres personnes de la communauté, Isobel avait qui elle aurait voulu devenir amie, le vieil Hyppolite qui prenait sa défense, Bonnaventure qui voulait qu'elle parte définitivement, les autres qui acquiesçaient ou subissaient en silence...

La dernière partie est surprenante ! J'ai cru en perdre mon latin ! Mais je ne peux en dire plus ! Vous devrez lire ce roman pour savoir ! Ah, ça oui !

 

Cette chronique de lecture est originellement parue le 19 juillet 2011 dans La culture se partage (à lire aussi interview de Sonia Delzongle), blog sur lequel vous pouvez lire d'autres articles de Catherine.

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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 07:36

CarVoiciJour.jpgCar voici que le Jour vient est un roman de Fabienne Ferrère paru aux éditions 10/18 dans la collection Grands détectives le 6 janvier 2011 (442 pages, 7,90 €, ISBN 978-2-264-05332-9).

Parution au format broché aux éditions Denoël en octobre 2009.

 

Je remercie Blog-o-Book de m'avoir envoyé ce roman policier historique.

 

Fabienne Ferrère est professeur de philosophie du côté de Toulouse.

 

L'action se déroule à Paris en mai 1595. Après la mort de son frère aîné (Renaud), Gilles Bayonne (23 ans) est retourné vivre avec son vieux père, Bartholomé (médecin), sa jeune sœur Clotilde (il faudra ruser pour l'empêcher d'entrer au couvent) et leur serviable nourrice, Joséphine. Il a ramené un page, Pique-Lune (12 ans), un ancien petit voleur.

Bayonne est appelé par le Chancelier Philippe Hurault, comte de Cheverny, surnommé le Grand Maître des Corbeaux, dont il se méfie. « […] Cheverny pouvait bien se délecter au spectacle de son apparente soumission, il n'en avait cure. L'honneur était sauf. Fléchir le corps, quelle importance si l'âme ne pliait pas ? » (page 49).

Deux affaires sur lesquelles il va falloir enquêter en même temps : des vols dans le quartier de la Grande Boucherie et des crimes atroces commis avec des animaux. Des rats pour le Père Vuillard, des vipères pour Hugues Rivière et des vers pour Thévenon. Qu'ont fait ces hommes par le passé pour mériter une telle mort, un tel châtiment et quel est le point commun entre ces victimes ?

 

Le vocabulaire et les expressions (je rajouterais presque les odeurs !) sont d'époque et je me suis tout de suite sentie plongée dans le Paris de la fin du XVIe siècle. J'ai compris que pétun signifie tabac mais est-ce que quelqu'un sait ce que veut dire toaille ? « Sa toaille, sa sacoche et ses bottes à la main, Gilles quitta la chambre […]. » (page 72).

 

ChienDiable.jpgL'enquête est un peu longue, mais bon, Gilles Bayonne et Pique-Lune vont en tâtonnant car à l'époque point de méthodes d'investigation ! Et puis, tous les hommes de Cheverny ne sont pas si honnêtes que ça et il vaut mieux éviter certains rustauds qui ne pensent qu'à se battre et à mettre des bâtons dans les roues.

 

Gilles Bayonne est un valeureux enquêteur, un chevalier du XVIe siècle, attendrissant et attachant, qui ne supporte pas « […] la gent sifflante et sinuante [...]. » (page 146), c'est-à-dire les serpents. Quant à Pique-Lune, enfant perdu reconverti à la Justice, mais déluré et audacieux, il apporte son lot de fantaisie et sera bien utile.

 

Ma phrase préférée

« Existe-t-il en ce monde pire crime que le renoncement ? » (page 429).

 

Je ne savais pas que Car voici que le Jour vient était la deuxième enquête de Gilles Bayonne. La première enquête, Un chien du diable, est parue aux éditions Denoël en mars 2006 et 10/18 en mai 2008 et il est bien dommage que je ne l'ait pas lue d'abord parce que le héros se rappelle ce qu'il a vécu dans le premier tome, en particulier la mort de son frère 7 mois auparavant et l'arrivée de Pique-Lune juste après. Ça m'apprendra à lire les séries dans n'importe quel ordre !

 

Un bon roman policier historique, à peine trop long, mais indéniablement une série de cape et d'épée à suivre.

 

Cette chronique de lecture est originellement parue le 17 février 2011 dans La culture se partage, blog sur lequel vous pouvez lire d'autres articles de Catherine.

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 17:31

Resurrection.jpgRésurrection est un polar de Cyrille Richard paru aux éditions Ex Aequo dans la collection Rouge en décembre 2010 (213 pages, 20 €, illustrations en couleur, ISBN 978-2-35962-110-5).

 

Je remercie l'auteur de m'avoir contactée et de m'avoir envoyé son roman (et aussi d'avoir un peu patienté parce que comme c'était un roman à lire au format numérique et que je suis quand même plus habituée aux livres papier, je l'ai un peu oublié).

 

Paris, matin du 7 juillet 2008, Liam Liener sort de chez son psychanalyste. Il est capitaine de police et a créé une brigade spéciale, l'EAE (Enquêtes et Affaires Étranges), qui s'occupe des affaires de revenants, de profanations et de crimes rituels (ce qui entraîne les moqueries des autres unités de police).

Il a choisi lui-même ses lieutenants : Désiré Duclos, un Antillais jovial, Claire Warnant, une pro de l'informatique, et Kyrill Kolenko, un Russe bien costaud.

Ce matin-là donc, Liener et Duclos sont appelés dans un immeuble inhabité du XVIIIe arrondissement de Paris, où une patrouille (alertée par un témoin, Christophe Beusch, un artiste qui habite l'immeuble d'en face) a trouvé « le corps d'un homme, totalement épilé, cloué au mur, la tête en bas. [...] » (page 10) avec un pentagramme dessiné inversé.

Peu après, Liener reçoit un appel de sa compagne, Sophie Florès, qui lui annonce qu'elle le quitte.

Lorsqu'il rend visite à Beusch, Liener se rend compte que l'homme n'a pas pu voir l'immeuble d'en face. Comment l'homme a-t-il su ce qu'il s'est passé ? Et comment a-t-il peint Sophie alors qu'il ne l'a jamais vue ?

Le capitaine et ses lieutenants se lancent dans une enquête mi rationnelle/scientifique mi ésotérique/mystique et découvrent deux cas similaires dans les années précédentes, un en Écosse et un en Italie. Or les deux fois, l'Église catholique a étouffé les affaires, voire pire, et là, le Frère Jean-François réclame le corps.

La brigade est-elle tombée dans un piège ?

« Enfin de l'action et de la vraie ! […] On va botter le cul du grand Vilain. » (page 38).

 

J'ai lu ce polar avec plaisir car l'écriture est soignée, les personnages attachants et le thème intéressant. Quoique la méchante Église catholique, c'est quand même du vu et revu... En fait, il y manque un peu de profondeur, et il y a quelques invraisemblances (un Russe dans la police française, c'est possible ?) et quelques oublis (où est Sophie finalement ?).

Il y a aussi deux scènes (de baise) assez hard qui peuvent choquer mais apparemment elles sont « utiles » puisque l'Église va s'en servir contre le capitaine.

Un petit détail : au futur, les verbes à la première personne du singulier ne prennent pas de « s »... De plus en plus de personnes confondent le futur avec le conditionnel et j'ai dû relire plusieurs phrases pour voir si j'avais bien compris (futur ou conditionnel, ça ne signifie pas la même chose...).

Bref un petit polar à lire si on a deux ou trois heures devant soi, mais qui ne laisse pas un souvenir impérissable ; dommage... Je préfère quand ce genre de roman est du thriller, au moins il y a des voyages, de l'action et du suspense.

Mais c'est un premier roman et peut-être que suite à cette première expérience, d'autres suivront, plus construits, plus soutenus.

 

Cette chronique de lecture est originellement parue le 15 février 2011 dans La culture se partage, blog sur lequel vous pouvez lire d'autres articles de Catherine.

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 17:22

SymphonieEinsteinLa symphonie d'Einstein est un roman d'Álex Rovira et Francesc Miralles paru aux éditions First dans la collection Thriller en décembre 2010 (365 pages, 21,90 €, ISBN 978-2-754-01997-2). La última respuesta (2009) est traduit de l'espagnol par Maryvonne Ssossé.

 

Je remercie Babelio et les éditions First de m'avoir envoyé ce roman palpitant !

 

Álex Rovira Celma est né le 1er mars 1969 à Barcelone. Il est écrivain et économiste. Plus d'infos sur son site (en espagnol).

 

Francesc Miralles Contijoch est né le 27 août 1968 à Barcelone. Il est écrivain et traducteur. Plus d'infos sur Retrum (en espagnol).

 

Alors qu'il rédige un article sur la possibilité du voyage dans le temps dans son bain, le journaliste scientifique Javier Costa est contacté par Yvette, la productrice de La Red, la radio où il est embauché. Il doit remplacer un collègue et interviewer l'invité du soir, Juanjo Bonnín, concernant son nouveau livre Einsein relativement clair.

« La sottise de l'invité dépassa toutes mes attentes. » (page 16).

Après une émission chaotique, un vigile remet à Javier une enveloppe déposée par un auditeur anonyme. Au dos de l'enveloppe, une formule ressemblant à la célèbre E=mc² mais étant E=ac² ! Erreur ? Formule inédite ?

À l'intérieur de l'enveloppe, une vieille carte postale de Cadaqués (village où Einstein a passé quelques jours et où il a même joué du violon) et un rendez-vous pour le surlendemain après-midi avec le billet de bus adéquat.

« J'ignorais qu'en embarquant à bord de cet autocar je m'apprêtais à emprunter un passage vers un monde où la course était la seule manière de garder les pieds sur terre. » (page 25).

Après avoir flâné dans Cadaqués, Javier décide d'aller au rendez-vous et il est accueilli par Monsieur Yoshimura, un vieux Japonais, dans une maison qui a appartenu à Einstein. Mais il y a déjà trois « invités » : « deux hommes à l'allure antipathique et une femme d'une trentaine d'années ». (page 27). Pawel, la cinquantaine, est docteur en physique à l'université de Cracovie. Jensen est rédacteur en chef du magazine danois Mysterie. Sarah Brunet, une Française qui vit à Madrid, rédige une thèse sur Mileva Marić, la première épouse d'Einstein.

Après l'assassinat de Yoshimura, tout ce petit monde, poursuivi par Lorelei (Lore), une adolescente aux couettes bleues, va se lancer sur les traces de la fille cachée d'Einstein et Mileva et tenter de découvrir L'Ultime Réponse d'Einstein.

 

Le roman est construit en quatre parties représentant chacune un élément : la Terre se déroule en Espagne et en Suisse (Zurich, Berne), l'Air se déroule en Serbie (Belgrade, Novi Sad) et en Hongrie (Budapest), l'Eau se déroule aux États-Unis (New York, Princeton), le Feu se déroule aussi aux États-Unis, au Nouveau-Mexique, dans « le lieu le plus triste du monde » (Trinity, Carrizozo). Javier qui s'est associé à Sarah ne sait pas s'il peut lui faire confiance. Il découvre qu'il y a une rivalité entre deux groupes, la Fraternité et la Quintessence mais de quel côté est Sarah ? Voyages, action, découvertes, rebondissements, on ne s'ennuie pas avec Einstein ! Et pas besoin de connaissances en physique pour comprendre ce roman passionnant !

 

La symphonie d'Einstein a reçu en 2009 le Premio de Novela Ciudad de Torrevieja (prix qui existe depuis 2001).

 

Bon sang, la littérature espagnole assure vraiment ! Je venais à peine de finir Marina, l'excellent roman de Carlos Ruiz Zafón, que j'ai été happée par cette symphonie et les secrets d'Einstein ! Encore un gros coup de cœur pour moi et j'espère que vous aurez envie, vous aussi, de découvrir la signification de la mystérieuse formule E=ac².

 

Cette chronique de lecture est originellement parue le 4 février 2011 dans La culture se partage, blog sur lequel vous pouvez lire d'autres articles de Catherine.

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 15:24

AzazelAkounine.jpgAzazel, de Boris Akounine

10/18, 319 pages, ISBN 978-2264035516

 

Boris Akounine est le pseudonyme de Grigori Chalvovitch Tchkhartichvili, écrivain russe né en Géorgie. Possédant déjà une forte notoriété dans son pays, il s'est fait connaître internationalement avec ses séries policières et spécialement celle mettant en scène Eraste Petrovitch Fandorine dont Azazel est le premier tome.

 

À Moscou, l'étudiant Piotr Kokorine se suicide d'une balle de révolver en pleine tête au milieu d'un parc très fréquenté par une belle journée de printemps. Eraste Petrovitch, jeune gratte-papier de la police qui s'ennuie dans un bureau, trouve ce suicide étrange et décide d'enquêter sur les raisons de cet acte. Ses investigations vont le mener bien plus loin que ce qu'il n’aurait pensé.

 

J'ai vraiment bien aimé ce livre et je me suis laissée transporter dans les aventures de ce jeune Russe parfois un peu fanfaron, parfois un peu couard mais finalement tellement attachant. Pourtant, je dois bien avouer que l'idée de départ me paraissait bien étrange et j'étais très septique quant au déroulement de l'histoire. Mais voilà, c’était sans compter sur les multiples rebondissements qui baladent complètement le lecteur. On va de découvertes en découvertes pour notre plus grand plaisir. Ce roman rend addictif, on ne veut (peut) pas le lâcher avant d'avoir lu la fin. De plus, le roman est loin d'être dénué d'humour. Le héros, parfois ridicule, arrive à se retrouver dans des situations cocasses. D'ailleurs, le personnage d'Eraste est ce que j'ai préféré dans le roman. On suit ce jeune homme un peu gauche, à peine sorti de l'adolescence et se laissant facilement tourner la tête par un jupon, dans sa quête initiatique qui fera de lui un homme mûr.

 

En bref, je dirai simplement : vivement le deuxième tome !

 

[Une chronique de lecture de Pélie]

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 17:16

ElephantPoussiere.gifUn éléphant dans la poussière est un thriller de J.F. Braun paru en novembre 2010 aux éditions Jacques André éditeur dans la collection Traits noirs (321 pages, 22 €, ISBN 978-2-7570-0194-3).

 

En même temps que La partie de Mah-jong de l'Empereur, d'Adam Katzmann, j'ai reçu ce thriller et je remercie Jacques André éditeur de m'avoir envoyé ce roman qui m'a beaucoup plu.

 

J.F. Braun est Lyonnais, il est spécialiste de l'histoire contemporaine russe (ça se voit !).

 

Philip James Forster, 39 ans, est un Américain de la classe moyenne : il habite dans une jolie maison avec son épouse Sharon, directrice de publication, et leur deux enfants, Kelly et Tim. Bref, il a une vie normale avec un poste à responsabilité chez Caltronic, des collègues, des amis, et un laboratoire qu'il a aménagé dans le sous-sol de sa maison car il est passionné de photographie.

Mais Philip James Forster est un « dormant » depuis 1971 ! Il a en fait 42 ans, s'appelle Nicolas Igorovitch Ostarov, est le fils d'un célèbre Général au pouvoir dans les années sombres de l'URSS, a été élevé par sa tante : « Je ne l'ai jamais vue faire la queue. […] J'étais un garçon insouciant, mais il y avait un tel gouffre entre la réalité et la propagande qu'il était impossible de l'ignorer. » (page 23). Puis il a été formé à Clifton en Ukraine sous le gouvernement d'Andropov : « Tu imagines les milliers de roubles qu'il a fallu pour en arriver là ? On compte sur toi. Tu dois devenir un grand scientifique. Après tes études, tu travailleras dans les meilleures firmes impérialistes. À notre profit bien sûr. Comme tu le sais, nous accusons un certain retard en électronique. Tu es un des jokers qui nous permettra de rattraper les Américains. » (page 41). Il est arrivé par le Canada, a étudié aux États-Unis : « À Berkeley, j'ai appris qu'un certain retard était une litote polie. En réalité, c'était un fossé abyssal qui nous séparait des Occidentaux. » (page 41). Pendant toutes ces années, il a fourni des informations aux Soviétiques en particulier sur des projets top-secrets. Un peu moins depuis la chute de l'empire soviétique et l'arrivée au pouvoir d'Eltsine.

Un soir, Biplan, un « disjoncteur » prend contact avec lui pour le renvoyer en Russie. « On élaguait les branches mortes, on mettait les réseaux en sommeil et surtout, on essayait de rapatrier les taupes les plus menacées dont, semblait-il, je faisais partie. » (page 10). Mais Forster veut rester en Californie : « Non, rentrer était impensable. Je n'avais plus là-bas ni famille ni relations. […] Je n'avais pas remis les pieds en Russie depuis 1971. […] Je pensais, je rêvais en anglais. Je ne serais jamais un vrai Américain mais je n'étais plus soviétique et je n'avais guère envie de devenir russe. Au fond, je n'étais qu'un bâtard de la guerre froide fourvoyé entre les deux mondes. » (page 14). Il se débarrasse de l'homme et s'enfuit sous une autre identité : il avait tout prévu car il savait que ça arriverait un jour... « J'avais perdu tout ce que j'avais construit depuis vingt ans. Il n'y avait pas d'alternative. Si je voulais sauver sauver ma peau ou éviter de moisir en prison pendant trente ans, je devais fuir à l'autre bout du pays. » (page 49). Commence alors une course-poursuite, entre lui et le FBI, et entre lui et ce qui reste du KGB.

 

Dans ce récit, à la fois thriller et roman d'espionnage, Forster raconte ses souvenirs (c'est passionnant) et sa fuite dans un road movie haletant où il va être confronté à Toundra, l'homme qui l'a fait entrer aux États-Unis et à des mercenaires sans foi ni loi.

 Il va aussi rencontrer des personnes qui vont l'aider, Alice dont il va tomber amoureux, Gary qui va l'embaucher et l'emmener à la pêche, et Cowper un ancien de la CIA qui vit en Asie et qui analyse la situation : « Vous n'êtes peut-être qu'un éléphant qui piétine dans la poussière, un leurre pour nous dissimuler la réalité. » (page 127).

Un très bon thriller à lire pour découvrir l'époque soviétique et la vie des agents dormants. Je le mets donc dans le challenge Une année en Russie.

 

Cette chronique de lecture est originellement parue le 20 janvier 2011 dans La culture se partage, blog sur lequel vous pouvez lire d'autres articles de Catherine.

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 08:18

Auras1.jpgAuras est une trilogie de Jean Laudic. Le tome 1 : Le supplément d'âme est paru aux éditions Viatao en novembre 2010 (446 pages, 18 €, ISBN 978-2-35908-018-6).

 

Je remercie Florence de Chemin Lisant et les éditions Viatao de m'avoir envoyé ce thriller.

 

Jean Laudic est dramaturge, nouvelliste et Le supplément d'âme est son premier roman.

 

Après une douloureuse séparation, Marianne, qui est docteur, s'est retrouvée seule. C'est pourquoi elle a accepté de financer la Fondation ésotérique de Gilles Chaulet. Ensemble ils explorent l'inconscient et les vies passées.

Car depuis qu'elles sont enfants, Marianne Wilhem (35 ans) et sa sœur, Isabelle Vermandois (29 ans) voient les auras des gens : il y en a des rouges, orange, vertes, bleues, violettes (comme celle de Marianne), argent (comme celle d'Isabelle) et plus rarement or.

Marianne a convaincu sa sœur de vivre une régression mais cela se passe mal et Isabelle a de plus en plus de souvenirs de son ancienne vie, celle de Miguel de Gainza assassiné en août 1956.

Malgré le mécontentement de Christophe, le mari d'Isabelle, un pur cartésien, les sœurs décident de partir sur les traces de Miguel à Séville (Espagne). « Elle ne faisait plus d'effort pour dissocier sa vie de celle de don Miguel. » (page 66).

Avant leur arrivée au Palacio de San Fernando (qui est devenu un hôtel de luxe), Isabelle se souvient du chemin à prendre, de la maison, du piano : elle joue un air composé par Miguel alors qu'elle ne sait pas jouer, elle parle aussi espagnol couramment, etc. « Cette fois, elle avait peur de ce qui arrivait à sa sœur. Tout allait trop vite, les souvenirs étaient trop nombreux, trop nets. » (page 70).

Mais Isabelle se fait agresser par un inconnu qui veut voler un missel et tombe dans le coma.

Cet inconnu, c'est François Daubère, réincarnation d'Angel Martinez de Toya qui était le meilleur ami de Miguel. Il est maintenant devenu un Aven, ainsi que ses complices Camille Martel et Marc Toledo. Ils sont à la recherche « des âmes dorées ayant atteint l'Éveil. »

Après le meurtre de Gilles, Marianne doit faire confiance à Agustin qui sait plus de choses que ce qu'il veut bien dire. « Et si c'était faux ? tenta-t-il. Si tout ce qu'on nous a inculqué sur les âmes était un mensonge... » (page 191).

Ils vont enquêter à Séville et se rendre au couvent de Santa Clara où officiait le padre Francisco, ancien professeur et ami de Miguel et Angel.

 

Ce roman est un bon thriller, pas un guide touristique mais Séville est une ville particulièrement attirante et je n'ai pas dédaigné la visite ! « J'aime cette ville, dit Marianne. Tout est beau ici. J'adore ces orangers qu'on a plantés partout dans la cité. » (page 171).

Toutes ces histoires d'auras, d'âmes, de conscient, d'inconscient, etc., je ne sais pas si c'est plausible, mais au moins Le supplément d'âme ne se termine pas en queue de poisson et il reste du mystère. De plus, il y a des moments plus calmes mais je ne me suis pas ennuyée. À voir donc si cette histoire tient la route jusqu'au bout, mais ce premier tome agréable à lire (je n'arrivais pas à m'arrêter, je voulais lire un chapitre de plus et repoussais le moment de m'arrêter) est prometteur et je me ferai un plaisir de lire la suite ! D'ailleurs le tome 2, L'âge du Verseau, est annoncé pour fin 2011 et le tome 3 pour 2012.

Plus d'infos sur le site officiel d'Auras.

 

J'aime cette phrase de Pedro, le père d'Agustin : « La grande cuisine se pratique partout, mais elle s'étudie en France. » (page 202).

 

Cette chronique de lecture est originellement parue le 12 janvier dans La culture se partage, blog sur lequel vous pouvez lire d'autres articles de Catherine.

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 00:51

PoissonMouilleLe poisson mouillé, de Volker Kutscher
Seuil Policiers, 2010, 565 pages
Der nasse Fisch (2007) est traduit de l'allemand par Magali Girault.

Le poisson mouillé est le premier roman de Volker Kutscher, un jeune auteur allemand. On retrouvera le personnage principal de ce roman, le commissaire Rath, dans une seconde livraison déjà en cours de traduction par Le Seuil.

Résumé
Berlin, 1929.
Gereon Rath, auparavant commissaire à la Criminelle à Cologne, est muté d'office aux Mœurs et à la capitale après une affaire mal négociée.
Une voiture termine dans un canal. Au volant, un cadavre aux mains mutilées mais au visage souriant. Aucun papier sur lui, personne ne connaît son identité : le mystère est complet.
Personne sauf Rath qui, se rendant à la morgue pour une autre affaire, reconnaît sur la table d'autopsie l'homme repêché. Et pour cause, il l'a croisé quelques jours auparavant.
Le jeune commissaire décide alors de se taire et de mener l'enquête en solitaire, dans l'espoir d'intégrer la Criminelle.

Mon avis

Les poissons mouillés, c'est comme cela que Gennat, le chef de la Crim' berlinoise de l'époque – ce personnage du livre a vraiment existé – a baptisé les affaires non élucidées.
Du « Mai sanglant », une révolte communiste ayant fait de nombreuses victimes (parfois tuées par la police elle-même) aux Ringvereine, sortes de clubs regroupant les membres la pègre berlinoise des années 1920 – soit autant d'éléments historiquement avérés – peu de choses ont finalement été inventés par l'auteur. Pour situer l'intrigue de son premier roman, Volker Kutscher, historien de formation, a intelligemment puisé dans l'Histoire de son pays, effectuant un remarquable travail de documentation.

« Rath n'avait en effet jamais compris comment des gens qui avaient fait des études pouvaient devenir communistes. Il ne comprenait pas grand chose à la politique. À ses yeux, les communistes étaient le produit du sous-prolétariat qui habitait dans toutes les grandes villes. Ceux qui naissaient dans ce milieu-là avaient le choix entre devenir criminels ou bien communistes. Ou bien les deux. Criminel, communiste : pour beaucoup de policiers, cela revenait au même. Les communistes n'étaient-ils pas des voleurs ? Ne voulaient-ils pas prendre par la force les biens des bourgeois ? Selon le code pénal, c'était du vol tandis que la Commune, elle, appelait ça la révolution. Rath pouvait encore concevoir qu'un pauvre bougre y place son dernier espoir, mais il avait énormément de mal à comprendre ces intellectuels qui prêchaient la révolution. Qu'est-ce qu'ils voulaient ? Tout allait pourtant bien pour eux, non ? C'étaient eux qui élevaient le vol au rang d'idéologie. À leurs yeux, si le vol était effectué en masse, on pouvait l'appeler révolution et le justifier de manière scientifique. Rath exécrait tout particulièrement ces idéologues, ces esprits confus qui savaient tout mieux que tout le monde et se croyaient détenteurs de la vérité. »

Les personnages sont assez nombreux et bien décrits. On prend rapidement plaisir à suivre le commissaire Rath, son collègue des Mœurs Wolter, son voisin journaliste Weinert, et Charly, la charmante sténo de la Crim'.
Kutscher ajoute à cela un peu d'humour, avec quelques scènes cocasses, comme cette descente chez des pornographes amateurs d'Histoire allemande, et quelques clins d'œil au roman noir, à l'instar de ce chef de la pègre berlinoise qui n'a sûrement pas été nommé Marlow par hasard.

« L'identité judiciaire avait photographié Wilczek sous tous les angles. À l'époque, ce drôle de saint portait une moustache. Le photographe avait manifestement oublié de lui dire : « Ayez l'air aimable » : Wilczek regardait l'objectif comme s'il avait l'intention de manger des enfants juste après la prise de vue. »

Beaucoup de bonnes choses dans ce premier roman donc. On pourra éventuellement reprocher à l'auteur de parfois ré-expliquer les choses au lecteur, comme pour être sur qu'il ait bien compris.
Enfin, malgré un suspense de qualité et de nombreux rebondissements de bon aloi, certains lecteurs moins intéressés par le contexte de l'histoire – qui occupe une place importante – trouveront peut-être leur temps un peu long par moments.

Avec ce Poisson mouillé, l'Allemand Volker Kutscher signe un premier roman noir riche et réussi. La seconde enquête du commissaire Rath est déjà en cours de traduction. Espérons qu'elle soit au moins du même niveau.

Et merci à Chez les filles de m'avoir proposé ce roman. Une belle découverte...

Cette chronique de lecture est originellement parue le 30 avril 2010 dans Hannibal le lecteur, blog sur lequel vous pouvez lire d'autres articles de Hannibal.

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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 23:22

TokyoMoHayder.jpgTokyo, de Mo Hayder
Pocket, février 2007, 473 pages, ISBN 978-2-266157902

Le problème quand on attend impatiemment de lire un livre depuis un moment déjà c'est qu'on peut être déçu.
Il serait injuste de dire que Tokyo est nul ou même seulement moyen, c'est juste qu'il me manquait un tout petit quelque chose qui fait que je n'ai pas vraiment accroché.

Pourtant l'histoire est séduisante : une jeune femme dont on ignore pratiquement tout (si ce n'est qu'elle se fait appeler Grey) abandonne tout pour se rendre à Tokyo afin d'obtenir une vidéo extrêmement rare sur les massacres de Nankin, détenu par un vieil universitaire chinois qui se trouve dans l'archipel pour des recherches sociologiques...
Période méconnue des Occidentaux – et de bon nombre de Japonais – pendant laquelle les militaires nippons ont exterminé près de 300 000 personnes, et se sont livrés à des actes de torture

« En quelques semaines à peine jusqu'à trois-cent mille civils furent massacrés. Quand elle eut fini, dit-on, il n'était plus nécessaire de prendre le bateau pour passer d'une rive à l'autre du Yang-Tsé. Il n'y avait qu'à marcher sur les cadavres. Les Japonais firent preuve d'une grande créativité en ce qui concernait les façons de tuer. Ils enterrèrent des jeunes gens jusqu'au cou dans le sable et passèrent dessus avec leurs chars. Ils violèrent des femmes âgées, des enfants, des animaux. Ils décapitèrent, démembrèrent et torturèrent ; ils s'exerçaient à la baïonnette sur des nourrissons. »

et même de sinistres expériences défiant l'entendement, notamment la tristement célèbre unité 731, qui se livrait à des expériences de vivisection humaine...

Et c'est peut-être là le problème : j'ai lu l'ouvrage avec une perspective historique inconsciente alors qu'il s’agit d'un thriller. Thriller assez bien construit par ailleurs, qui distille avec parcimonie les indices, ce qui pousse à poursuivre la lecture pour satisfaire notre curiosité régulièrement titillée. Ainsi, le personnage de Grey qui se dessine lentement et qui prend de la profondeur, au fur et à mesure des pages. Dès le début, on la sait torturé et mal dans sa peau, mais pourquoi donc ? Elle a eu une enfance inhabituelle certes, mais qu'est-ce qui l'a tant marquée qu'elle se méfie à ce point du regard des hommes ? Quel est ce terrible secret ?
J'ai dit thriller assez bien construit ? J'aurais dû dire vraiment bien construit, car même si très vite on devine le coupable, on se rend compte que ce n'est pas ce qui prime réellement. Non, le plus est important c'est de savoir quel est ce remède miracle qui donnerait sinon l'immortalité, du moins prolongerait la vie d'un vieux yakuza (eh oui, qui dit Japon dit forcément Yakuza...). Remède que Grey doit rapporter au vieil universitaire si elle veut visionner la vidéo...

Bref, je ne déconseille pas non plus la lecture, mais du coup, je me suis dit que je ferais bien de me plonger dans Le viol de Nankin, d'Iris CHANG, qui est cité comme source, depuis le temps qu'il me fait les yeux doux à la librairie...

En attendant, je n'ai toujours pas terminé le défi Littérature policière sur les 5 continents. Serais-je dans les temps cette année ?

Cette chronique de lecture est originellement parue le 17 décembre 2010 dans iti1801, blog sur lequel vous pouvez lire d'autres articles d'iti.

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